___ a écrit : ↑23 avr. 2020, 06:26
Pendant ce temps-là, selon le Canard, le préfet du 93 a prévenu sa hiérarchie qu'il craignait des émeutes de la faim avant 2 semaines sauf à débloquer de gros moyens
Avec une seule année de dividendes de Vivendi, on aurait pourtant de quoi mener des politiques publiques de développement local un peu structurantes
Le problème c’est de simplifier le fonctionnement des dividendes (qui n’est autre que des intérêts sur prêt en quelque sorte) comme tu le fais. Le rendement est de 2,6%. Tu enlèves ce système imparfait, comment pourront faire ces entreprises pour se développer ? En limiter la taille ? Mais à quelle volume ? J’ai personnellement et à ma toute petite échelle investi dans le capital d’une entreprise à une époque (une grosse pme de la région stéphanoise). Celle-ci avait besoin d’argent pour évoluer (rachat d’un concurrent, investissement humains importants, investissements logistiques importants,..).
Les concours bancaires ne suffisent pas donc une multitude de personnes ont prêté : amis, investisseurs, fournisseurs,..
Cette entreprise serait à cette heure fermée (comme son conçurent) si elle n’avait pu mener à bien cette opération.
C’est aussi ça les dividendes.
Le problème c’est de ne pas comprendre que 0 dividendes a une impact sur l’économie d’autres structures (assurances, retraites, autres entreprises ayant besoin de cash,...) qui sont en attentes du payement de leur intérêt. C’est aussi ça les dividendes.
Le problème c’est d’avoir un groupe comme Vivendi (et ses actionnaires qui ne sont pas pour une très grande majorité des personnes physiques) ne prenant pas conscience de l’aspect politique et éthique du moment. Effectivement, avant de demander du chômage technique, tu utilises une partie de tes résultats pour payer tes salariés.
D’ailleurs la vraie question est plutôt la question de ses salariés à l’étranger ne bénéficiant pas du chômage partiel. Que sont-ils devenus pour la plupart ?
Après et concernant Vivendi, j’ai une opinion toute personnelle par rapport à un dirigeant catholique traditionaliste qui pratique une forme d’esclavagisme moderne en Afrique, qui a très peu de considération pour la pauvreté et une éthique plus que douteuse avec l’argent.